Au mois d’avril dernier, quelques élus sont allés, par groupe de deux, munis de bombes de peinture, taguer en ville. Certains d’entre vous étaient surpris de les voir, peinture et pochoirs en mains. Que faisaient-ils donc ?
S’il est bien difficile de faire venir la mer à MONTCORNET, il est peut-être plus facile de prendre conscience qu’elle commence dès les bouches ou avaloirs de caniveaux. Ainsi donc, les élus ont tagué devant plusieurs bouches d’égout : « ICI COMMENCE LA MER, NE RIEN JETER ».
Puisse cette devise permettre à tous d’être davantage éco citoyens ou citoyens responsables et de prendre la peine de ne pas jeter nos déchets dans les canalisations. En effet, il a été signalé à plusieurs reprises en mairie des canalisations bouchées, parfois même avec des coquilles …de moules, vides bien sûr !
Aussi, pendant que certains avaient la tête en bas, d’autres avaient les bras levés, non pas pour viser la Lune, mais pour accrocher ici et là, aux arbres de la ville des citations issues de poèmes, inscrites sur des rondins de bois.
Merci à Valérie DELAITRE, responsable de la médiathèque et à Michel PATAT, agent de la ville, d’avoir permis, par leur travail manuel, la réalisation des pochoirs et des rondins poétiques.
Si à Montcornet la poésie ne tient qu’à un fil, et qu’ici aussi commence la mer, le Maire, Thomas HENNEQUIN, n’a pas résisté à citer cet extrait de Baudelaire :
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.