Le 11 novembre dernier, nous commémorions l’Armistice du 11 novembre 1918. Il y a 105 maintenant, la France connaissait en effet la fin de la Première Guerre mondiale. Un conflit sans précédent qui aura marqué bien des familles, bien des régions, tant sa dureté aura surpris.
Ici dans l’Aisne, l’offensive Nivelle du 16 avril 1917 aura été une catastrophe humaine et militaire. Et pourtant, c’est toujours ici, dans l’Aisne, que triompha la ténacité du poilu lorsque le 7 novembre 1918, à 20h20, le Caporal-Clairon Pierre SELLIER sonna le « Cessez le feu » et le « Garde à vous », marquant le début des négociations, qui aboutiront le 11 novembre 1918 à 5h15, à l’Armistice.
Rassemblés, en présence des représentants de l’Armée, de la Gendarmerie nationale, des Pompiers et jeunes sapeurs pompiers, mais aussi des anciens combattants et porte-drapeaux, des écoliers et collégiens, que je remercie chaleureusement, nous avons fait mémoire de la Grande guerre.
En chantant la Marseillaise au monument aux morts et en interprétant « Le Soldat » de Florent Pagny, les jeunes, encadrés par Isabelle RENOTTE, professeure de chant Chorale, ont ému l’assemblée.
Ensemble, avec le souvenir du 11 novembre 1918, il nous incombe – avec les jeunes générations qui se succèdent et dont il faut saluer la présence nombreuse devant nos monuments aux morts de Montcornet – aux côtés des anciens combattants, de porter et d’entretenir ce nécessaire devoir de mémoire, celui qui lie l’Humanité tout entière en un destin commun de Fraternité.